• La "dent-bijou", une invention de nos ancêtres


    Pour ceux qui pensaientt avoir inventé au 21ème siècle le symbole du chic ultime ou du "top sexy" avec le collage de
    pierres précieuses
      sur la dent, regardez plutôt cette découverte qui montre que cet art existe depuis bien plus longtemps.

    Si aujourd'hui, la décoration de dent se fait principalement par de collage de diamants , il est a apparu que cet art existant depuis plusieurs siècles, concistait à l'époque à incruster directement dans les dents des pierres précieuses .

    Selon les civilisations à l'origine de cette pratique, la symbolique de l'acte était différente.

    En amérique Latine ,  on pensaient que cette ornementation spéciale permettait (un peu comme la tonsure pour les chrétiens d'antan) de distinguer les hommes voués au cultes de la divinité sur terre, c'est à dire les grand prêtres.
    En Inde, cette pratique servait à distinguer les différentes castes ou encore à orner les femmes de sang royal.

    Dans l'amérique pré-colombienne, plusieurs cas d'incrustation ont été observés; incrustation de
    pierres précieuses  (amétistes, jades, turquoise, christal de roche) ou encore de métal précieu (surtout de l'or).
    Au mexique, dans les Chiapas, un crâne à la dentition surprenante a été découvert (voir photo ci-dessus).  Plusieurs de ses dents sont ornées de gemmes et de
    pierres précieuses , principalement de Turquoise.

    Le blog sera suspendu du 8 au 15 mai pendant mon séjour au mexique

    Je n'aurai pas la possibilité de rajouter des articles sur le blog pendant mon absence.Rendez-vous  le 16 mai.
    Ne ratez pas le réci de mes découvertes aux Mexique et les photos du voyage que je mettrai en ligne dès mon retour !


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  • Conseils pour investir dans l’or  via le bijou ancien

    Les cours de l’or  varient selon beaucoup de critères très difficiles à évaluer ce qui rend l’investissement de l’or en titre assez complexe... Par ces temps de crises, l’investissement dans l’or  reste pourtant un moyen intéressant de faire une plu value. Alors pourquoi ne pas se tourner vers l’or d’ornement, c'est à dire les bijoux en or  ?

    L’offre variée que constitue l’or permet à chacun de trouver son bonheur avec l'acquisition ce métal précieux. Pour en retirer un maximum de bénéfices, il faut savoir choisir les bijoux qui prendront de la valeur à la revente.
    Les bijoux neufs subissent une décote à quand on les revend par ce qu’ils sont considérés comme d’occasion, et sont généralement repris au
    poids d’or  (en moyenne 13 euros du gramme).

    Le mieux pour
    investir dans l'or d'ornement est le bijou ancien; dégoter des pièces rares, des pièces connues fabriquées en quantités limités.

                                Jean Després. Bague, 1937
                 © Les Arts Décoratifs, photo Jean Tholance

    Expert en bijoux anciens,  je vous donne quelques conseils pour vous guider dans votre acquisition

    1. choisir des modèles ayant marqué une époque et oublier les grandes séries (art nouveau, art déco,…)
    2. préférer des bijoux réalisés à la mains et pas en industrie (avec des moules)
    3. analyser la difficulté et l’originalité du travail
    4. demander un certificat d’authenticité réalisé par un expert diplômé (comme moi)
    5. choisir avec soin et ne pas être pressé de le revendre

    Gardez en tête que le temps passant, telle ou telle pièce se raréfie et peut même devenir une pièce de collection. La valeur des bracelets « tanks » par exemple, crées dans les années 40/50,  n’a cessée  d’augmenter depuis leur création.

    Dernier conseil : Si vous souhaitez opérer un placement, les acquisitions de bijoux sur la Place Vendôme sont à exclure. Je regarde assez souvent les pièces mises aux enchères en salles des ventes , pour ceux qui ne savent pas encore bien faire leur choix et je les met en avant sur ce blog.


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  • Un gateau tout en or

     

    Vous ne le savez certainement pas mais aujourd'hui 5 mai, c'est mon anniversaire! A cette occasion je veux vous parler d'une folie dorée assez amusante, qui a la forme d'un joli gateau !

    Cooke-Sasseville (un duo de critique d'art), ont réalisé une exposition intitulée Le Petit Gâteau d'or . Le duo de Québequoi  a conçu une pièce qui rappelle For the Love of God fabriqué par  la vedette médiatique Damien Hirst en 2007 (le Britannique qui avait couvert un crâne de platine avec 8601 diamants , vendu pour la modique somme de 100 millions de dollars et étant l'oeuvre ayant coûté le plus cher à fabriquer au monde, entre 16 et 20 millions).

    Aussi farfelu mais avec des moyens plus modestes, Jean-François Cooke et Pierre Sasseville ont fait fondre 117 g d'or  (18 carats) et 104 g d'argent (925). Ils les ont ensuite serti de 13 diamants , 4 émeraudes, 3 grenats, 3 rubis, 4 topazes, 3 améthystes et 4 saphirs.
    Toute ça ayant la forme amusante d'un delicieux muffin, ou disons d'un petit gâteau très riche qui saura ravir les  yeux et non le palet. C'est un cadeau pour les fins connaisseurs aussi bien que pour les simples amateurs.
    Cette petite douceur est protégé dans une vitrine blindée et installée au bout d'un long tapis rouge...
    L'exposition de Cooke-Sasseville s'ouvre d'ailleurs sur une série de sérigraphies montrant un lingot d'
    or  perdant graduelement leur masse aurifère, intitulée Valeur refuge

    C'est à ce demander si tout ça est vraiment de l'art ou simplement un amat d'or  et de pierres précieuses  qui sont aglomérés pour faire flamber les prix sur un marché de l'art assez discuté et plutôt spéculateur. Est ce que mélanger des matières premières chères (Celui-ci étant estimé à 38 K), fait forcément d'un objet une oeuvre d'art? 
    A vous de voir si vous aimez et si vous pensez que ce genre d'oeuvres peuvent narguer un Picasso ou un Van gogh!

    Photo par Cynthia Dinan-Mitchell


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  • Une bague  "comme avant"

    J’ai redessiné cette bague  à partir d'un bijou des années 30  pour les amoureux de l’art déco . C'est une forme très commune de cette époque.
    Le model de base composé de deux diamants
      de centre de 4 mm de diamètre chacun soit 2x0,20 carat habille bien le doigt mais reste très léger. Pour garder cette légèreté, je suis parti sur une construction où aucune pièce ne fait plus de 1,2mm d’épaisseur. Pour accentuer l’épaisseur, j’ai joins les partis entre elles par des picots d’or ou de platine.

    J’utilise régulièrement la base de cette création  pour monter des pierres  de couleurs. Je me sers des motifs en escalier qui sont de chaque cotés de la partie centrale pour casser l’impression de hauteur de la pierre  centrale. Pour information j’ai choisi pour la bague  ci-dessous un saphir  Ceylan naturel de 5,28 carats.


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  • La joaillerie  américaine

     

    En 2006 ont été exposés aux musée Carnavalet à paris des bijoux   de joaillerie  américaine issus de grandes maisons, datant de la fin du XVIIIe à la fin du XXe siècle, portés par des personnalités de la haute société et des stars de Hollywood. Une expo qui représentait bien l’image du rêve de paillettes de la société américaine de ces 150 dernières années.


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