Une bague  "comme avant"

J’ai redessiné cette bague  à partir d'un bijou des années 30  pour les amoureux de l’art déco . C'est une forme très commune de cette époque.
Le model de base composé de deux diamants  de centre de 4 mm de diamètre chacun soit 2x0,20 carat habille bien le doigt mais reste très léger. Pour garder cette légèreté, je suis parti sur une construction où aucune pièce ne fait plus de 1,2mm d’épaisseur. Pour accentuer l’épaisseur, j’ai joins les partis entre elles par des picots d’or ou de platine.

J’utilise régulièrement la base de cette création  pour monter des pierres  de couleurs. Je me sers des motifs en escalier qui sont de chaque cotés de la partie centrale pour casser l’impression de hauteur de la pierre  centrale. Pour information j’ai choisi pour la bague  ci-dessous un saphir  Ceylan naturel de 5,28 carats.

Des alliances originales.

Tout le monde est différent pourquoi porterions nous tous les mêmes alliances?

J'aime dessiner des alliances, uniques, différentes… Ma manière à moi de participer à cet événement important de  la vie qui est le mariege, celui d'accompagner des clients qui souvent sont devenus des amis. C'est pour moi un grand privilège que de recevoir la confiance de ces couples qui vous permettent d’entrer dans leur intimité.

Voici quelques idées jetées sur mon carnet à dessin.

Une de mes idées préférées qui se trouve du reste être une des plus épurés et des plus simple. et inspiré de ces bonbons en réglisse fourrés à l'intérieur avec une pate rose ou verte : les "coco-bat".
J'ai eu l'idée en voyant une demoiselle dévorer un paquet de ces bonbons-là devant moi et j'ai visualisé une bague à partir de la forme du bonbon.

J'en ai fait une alliance ronde en or dont la partie supèrieure est sectionnée et on voit l'intérieur en diamant. Et oui! la beauté c'est ce qu'on à l'intérieur aussi !

Aujourd'hui c'est un concepte qui plait beaucoup à mes clients. On me dit souvent qu' au delà de l'originalité de cette alliance , c'est l'idée qu'il ya derrière, le côté gourmand de la bague et la manière dont je l'ai inventé qui séduit.

Ma Bague "toi+moi"

J’ai dessiné cette bague  d’après un anneau qui serait ressort. Donner l’illusion que si on appui de chaque côtés du corps de bague  la place du diamant  va s’agrandir et libérer la pierre.  J’avoue que mon raisonnement est un peu tiré par les cheveux, mais mes clients m'ont souvent dit  trouver le résultat vraiment sympa.

Pour cette création  j’ai choisi un diamant  de 1,20 carat et de couleur E (classification de la blancheur du diamant sur une échelle de E à N).

L’important sur le dessin de cette bague , est que la courbe de l'anneau ne se brise jamais visuellement et qu’elle soit très régulière.

J’ai pris la décision de ne paver de diamants qu’une partie sur trois de la bague  afin d’accentuer l’impression d’entrecroisement du volume.

Ma collection :  «j’hexa-gère »,

Pour cette collection de bijoux que j'ai baptisé " j'hexa-gère", je me suis inspiré des nids d’abeilles, qui rappellent par leurs formes architecturales la pèriode art-déco .
mon objectif était d'introduire dans cette création , mes influences du bijou  ancien . Ce motif hexagonal a été  décliné sur plusieurs supports : bagues , colliers , boucles d ‘oreille , boutons de manchettes , et également  en piercing .

Issue d’une formation traditionnelle en haute joaillerie parisienne j’ai voulu via ces models, travailler sur une création  assez technique avec des ajustages de motif très précis.

"La bague esclave"

Je me suis fais connaître dans le milieu de la joaillerie pour des pièces « figurative ». J’aime donner aux bijoux une dimension de sculpture. Chaque pièce doit être unique et original si possible être le symbole d’une idée.

La première pièce de ma collection, celle qui m’a permis de lancer mon aventure dans la création et sortir un peu des ateliers très fermés de la haute joaillerie ; est la « bague esclave ».

Un omage l’histoire de l’esclavage qui ma été raconté durant mon enfance au sénégal, à Dakar en face de l’île de gorée (d’où partaient les esclaves pour l’amérique durant la traite des noirs).

En la réalisant, j'ai voulu symboliser en quelque sorte le don amoureux, l'abandon de sa personne à celui ou celle qu'on aime.

Elle a d'ailleurs fait l'objet de plusieurs parutions dans la presse, appréciée pour son originalité et pour la complexité de sa réalisation.