• L'inde,plaque tournante du diamant

    L’Inde veut concurrencer les tailleurs de diamants d’Envers !

    Une bourse au diamant a ouvert ses porte en inde, à Mumbai (Bombay). La "Bharat diamond bourse" permet de vendre la pierre précieuse au meilleur prix. Vous ne le savez pas forcément, mais jusqu’à aujourd’hui, les diamantaires indiens sont ceux qui taillent en moyenne 95% des diamants vendus dans le monde.

     

    C’est au sein du complexe Bandra-Kurla de Mumbai, à quelques kilomètres de l'aéroport  que l­­­­­a Bharat Diamond Bourse (BDB) a ouvert ses portes, avec l'ambition de devenir l'une des plus grandes bourses aux diamants  d'Asie. Pour cela, les promoteurs n'ont pas lésiné sur la sécurité, la construction de la BDB a coûté plus de 160 millions d'euros.

    Composée de dix étages réservés au diamant , elle réunit désormais les vendeurs indiens et les acheteurs du monde entier qui s'affairent autour de milliers de pierres précieuses.

    Selon Sanjay Kothari(à la tête du syndicat principal dans ce secteur) l'espace accueille 2 500 bureaux pour des petits et gros diamantaires, avec des chambres fortes et des consignes, selon les normes de sécurité en vigueur à Anvers. Un bureau a même été prévu pour faciliter les démarches de dédouanement, des banques nationales et internationales, des services de fret, et tout ce qu'il y a de plus moderne. Il espère que 30 000 personnes feront affaire quotidiennement grâce à ce nouveau complexe boursier.

    La Bharat diamond bourse vient couronner un pays déjà roi en matière de diamants. Désormais le pays ne les produit plus mais les embellit et ce sont plus de 6 500 diamantaires qui taillent et polissent en moyenne 11 diamants sur 12 des diamants  vendus dans le monde. En Inde, l’industrie du diamant connaît une progression de 15 % en moyenne par an et fait travailler plus de 1 million de personnes. Sanjay Kothari, le représentant du diamant espère que la bourse de Mumbai fera monter les recettes des diamants taillés dans le monde à plus de 18,5 milliards de dollars (13 milliards d'euros). Le Bureau international du travail (BIT) souligne que l'industrie indienne de pierres précieuses n'est soumise à aucune législation du travail et compte une majorité de travailleurs démunis.



  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :